Silver Economie : le Président de la CAPEB défend le rôle des petites entreprises
La prime ne sera mise en œuvre qu’à compter du 1er janvier 2024, date à laquelle elle remplacera les aides existantes. D’ici là, des concertations vont s’ouvrir avec l’ensemble des acteurs concernés. Nous y participerons évidemment.
MaPrimeAdapt’ sera conçue sur le modèle de MaPrimeRénov’ et sera d’ailleurs gérée par l’Anah comme c’est déjà le cas pour cette première prime.
Le ministre du logement Olivier Klein a précisé en faisant cette annonce que la nouvelle prime serait réservée aux personnes modestes et très modestes de plus de 70 ans dans l’objectif d’anticiper les adaptations nécessaires au vieillissement. Il a toutefois indiqué que la perte d’autonomie précoce, vers 60 ans, devrait aussi être prise en compte.
Au cours de ce colloque, le Président de la CAPEB est intervenu pour rappeler le rôle de la CAPEB et des artisans du bâtiment vis-à-vis de MaPrimeAdapt’. Il a rappelé que les ménages avaient pris conscience du bien vivre chez soir depuis la crise Covid, et que cette volonté de prendre soin de son habitat s’accentue aujourd’hui avec la crise énergétique.
Jean-Christophe Repon a fait observer que pour accroître le nombre de chantiers, il fallait s’appuyer sur les artisans du bâtiment qui sont présents partout sur le territoire. Il a ajouté que l’accessibilité ne donne pas lieu à un nouveau métier mais fait appel simplement à l’application des règles de l’art et au bon sens. Il a rappelé également que des formations existent pour leur permettre d’appréhender les particularités de ces travaux, et que ce savoir-faire aboutit à un label reconnu par l’ensemble des acteurs, Handibat et Silvrebat.
Le Président de la CAPEB a plaidé pour que le dispositif MaPrimeAdapt’ soit simple et facile à utiliser tant pour les ménages que pour les entreprises. Les premiers doivent être accompagnés pour faire évoluer et aboutir leurs projets tandis que les autres doivent être en capacité d’apporter les meilleurs conseils. A cet égard, il a rappelé que les verrous mis en place dans le cadre de MaPrimeRénov’ ont néanmoins sauté par les éco-délinquants et a plaidé pour qu’on laisse agir les artisans qui connaissent leur métier et qui sont formés sur ces marchés de l’accessibilité au lieu de multiplier les contrôles qui n’empêchent pas les fraudes.
