Retard dans la mise en place de la REP : la CAPEB alerte !
Depuis des mois, la CAPEB insiste sur la nécessité de prévoir un maillage territorial des points de collecte suffisant.
Pour y parvenir, il est impératif que les déchèteries des collectivités intègrent rapidement le maillage territorial de la REP. Or, pour ce faire, elles doivent signer un contrat type associé à un barème de soutien financier qui sont toujours en négociation entre l’organisme qui chapeaute les éco organismes et les représentants des collectivités.
L’aboutissement de ces négociations est essentiel car la très grande majorité des entreprises artisanales du bâtiment dépose ses déchets dans ces déchèteries de collectivités.
Autre point d’alerte majeur sur lequel la CAPEB demande l’appui de Mme Couillard : la définition des standards de collecte.
Il est notoire que les déchets issus des chantiers de rénovation ne peuvent pas être totalement « propres » c’est-à-dire sans aucune trace d’autres types de déchets.
Il est donc primordial qu’une quantité négligeable d’autres matériaux soit officiellement tolérée lors des dépôts dans les bennes de déchets. En effet, si la tolérance n’était que verbale ou usuelle, trop d’entreprises seraient exposées à un refus de dépôt de leurs déchets pourtant triés.
Se pose également la question de la reprise des déchets pour lesquels aucune filière de recyclage ou de valorisation n’existe à ce jour.
Nous craignons, en effet, que ces déchets ne soient pas repris sans frais sous ce prétexte.
Enfin, dans ce courrier, le Président de la CAPEB revient sur la définition du producteur au sein de la REP et plaide pour l’application de l’éco contribution sur les produits et matériaux que les entreprises achètent pour leurs fabrications. Ceci pour éviter aux menuisiers notamment d’être considérés comme metteurs sur le marché.
Nous ne sommes qu’au début de ce dossier qui va nous occuper sur les mois et années à venir.
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