Quel avenir pour le chauffage au gaz ?
Pour lutter contre le dérèglement climatique, on vise la neutralité carbone à l’horizon 2050 pour ne pas émettre plus de Gaz à effet de serre (GES) qu’on ne peut en absorber.
Cela passe par d’abord par la sobriété énergétique, la sortie des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables. Les professionnels du bâtiments doivent ainsi construire plus performant, rénover en isolant mieux et valoriser un mix énergétique basé sur des solutions accessibles économiquement et techniquement pour nos clients et nos territoires.
En construction neuve, avec la RE2020, les seuils d’émission de GES (indicateur Ic énergie) empêchent de fait l’installation de chaudière gaz pour le chauffage en maison individuelle et la complique en logement collectif.
La filière gaz vente cependant des solutions comme la pompe à chaleur hybride gaz et le développement du biogaz issu notamment de la méthanisation.
Pour les bâtiments existants, l’installation, l’entretien ou le remplacement de chaudière gaz est toujours possible mais depuis le 1er juillet 2022, tout équipement de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire devant être installé dans un bâtiment, y compris en remplacement d’un équipement existant, doit respecter un niveau d’émission de gaz à effet de serre inférieur à 300 gCo2 Eq / kwh Pci.
C’est la raison pour laquelle coté fioul, on doit prévoir des équipements compatibles avec le Biofioul F30 et que pour le gaz, seuls les équipements performants (chaudière THPE ou condensation) seront possibles.
Les chauffagistes peuvent être rassurés : ils auront toujours du travail !
Image Steven (Pixabay)