vendredi 28 février 2025

PLFSS 2025 : Des mauvaises nouvelles, des mauvais choix

Alors que la conjoncture économique est déjà difficile, ce texte alourdit les charges patronales et affaiblit le pouvoir d’achat des apprentis, menaçant ainsi l’attractivité du secteur et son développement. Un non-sens !

Alourdissement des charges pour les entreprises artisanales
- Hausse des cotisations patronales : la révision de la réduction générale des cotisations va peser lourdement sur les chefs d’entreprise artisanale.
- Intégration de la prime de partage de la valeur dans le calcul des cotisations patronales, avec application rétroactive au 1er janvier 2025, un mauvais signal pour les employeurs, qui pourraient hésiter à verser cette prime.
- Réforme des indemnités journalières (IJ) : un projet de décret prévoit de réduire la prise en compte des salaires pour le calcul des IJ, ce qui transfère un coût supplémentaire aux entreprises et aux complémentaires santé, estimé entre 600 et 800 millions d’euros.

Un coup de frein à l’apprentissage et à l’emploi !
- Baisse du pouvoir d’achat des apprentis :
L’exonération des cotisations salariales passe de 79 % à 50 % du SMIC impacte directement les apprentis du bâtiment, qui bénéficient d’une meilleure rémunération par convention.
L'assujettissement à la CSG et CRDS dès 50 % du SMIC, entraîne une perte de 22 % sur leur rémunération.
- Paradoxe budgétaire :
Cette mesure vise une économie de 65 millions d’euros pour l’État, mais elle freine le développement de l’apprentissage, pourtant essentiel pour répondre aux défis de notre secteur !