MaPrimeRénov’ 2024 : Sortir des énergies fossiles et intégration confort d’été
L'acquisition de pompes à chaleur (PAC) air-eau ou géothermiques sera ainsi favorisée, avec une hausse de 1 000 à 2 000 euros des barèmes pour les ménages modestes et intermédiaires (A confirmer).
L'aide sera aussi renforcée pour les connexions aux réseaux de chaleur urbains. L'objectif est « d'accélérer la dépose des chaudières au fioul et au gaz » et « en parallèle, on lance la filière des pompes à chaleur en France », réaffirment les ministères.
Le président de la République mise en effet sur la fabrication et la vente d'un million de pompes à chaleur sur le territoire en 2027, accompagnées de formations pour 30 000 installateurs.
Ce parcours d'aides par gestes imposera donc une obligation d'installer un équipement de chauffage renouvelable (y compris hybride, des locaux ou de l'eau chaude sanitaire), en complétant le cas échéant par un geste d'isolation.
Tandis que pour les propriétaires de maisons individuelles, les passoires ne seront plus aidées et seront directement orientées vers le parcours de rénovation d'ampleur. Et un DPE devra être réalisé en début de parcours. En revanche, « pour les appartements, pas de restriction nouvelle », soulignent les cabinets ministériels.
Pour les rénovations d'ampleur, l'exécutif élargira, en outre, l'an prochain, MaPrimeRénov' aux travaux assurant le confort d'été, afin d'«éradiquer les bouilloires thermiques ». Les pompes à chaleur air-air qui rafraîchissent les logements, les ventilateurs, les brasseurs d'air et les protections solaires, telles que les filtres sur les fenêtres, les stores et les volets seront éligibles.