2023-04-07 00:00:00

La fin des chaudières gaz : la CAPEB voit rouge !

Il semble que le Ministère de la Transition Ecologique soit en train de réfléchir à une interdiction de l’installation des chaudières gaz dans les logements et notamment les maisons individuelles ; la CAPEB s’insurge !

Après les chaudières fioul, l’État envisagerait d’interdire les chaudières gaz.

Une décision qui ne serait pas sans conséquence tant du côté des utilisateurs que des entreprises. 10 millions de foyers utilisent le gaz, un tiers des maisons individuelles et la moitié des logements collectifs.

Du côté des entreprises, l’interdiction des chaudières gaz viendrait couper l’herbe sous le pied d’une filière qui s’est mise en ordre de marche pour rechercher des solutions alternatives moins polluantes et qui s’est engagée dans la production de gaz verts. Sans compter que le simple remplacement d’une chaudière gaz basse température par une chaudière THPE permet déjà d’économiser 20 % d’énergie.

Réagissant à cette hypothèse, le Président des couvreurs et plombiers chauffagistes de la CAPEB, Jean-Claude Rancurel, a plaidé pour le mix énergétique, une option de bon sens, surtout en pleine crise énergétique ! Tout miser sur l’électricité serait un choix périlleux compte tenu de la dépendance énergétique de la France.

En outre, l’électricité n’est pas une solution possible partout, en toutes circonstances. Bien des ménages n’ont pas d’autres solutions. « Dans certains endroits, nous pourrons individualiser la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire, mais nous ne pourrons pas le faire partout. Tout comme nous ne pourrons pas installer des PAC partout. Les logements peuvent être trop grands, les radiateurs sous-dimensionnés, le réseau électrique pas assez puissant... La réalité, c’est qu’installer une PAC ne permet pas toujours de réaliser des économies et de répondre à tous ses besoins quotidiens » a souligné Jean-Claude Rancurel.

En tout état de cause, l’urgence est d’organiser la concertation plutôt que d’imposer une décision qui risque de fragiliser grandement toute une filière.

La CAPEB de l’Aube va adresser un courrier à Madame la Préfète de l’Aube, ainsi qu’aux parlementaires du département. La CAPEB fera entendre votre voix !