2024-01-30 00:00:00

La CAPEB se reconnaît dans la priorité donnée par le Premier ministre aux classes moyennes et attend désormais un plan d’actions spécifique pour les TPE du bâtiment

« Je souhaite m’adresser à tous ces Français, souvent de la classe moyenne (…) qui ne se plaignent pas alors qu’ils ont le sentiment de subir. (…) Je les entends, je les comprends(..), je veux contribuer à leur répondre ».

Tels sont les propos tenus par le Premier ministre à l’occasion de son discours de politique générale, qui poussent la CAPEB à penser que les TPE, et plus particulièrement du bâtiment, vont enfin pouvoir bénéficier de mesures que le Premier ministre va élaborer dans la continuité de son discours, mesures que la CAPEB attend avec grande impatience depuis des mois.


Certains des propos tenus par le Premier ministre nous donnent envie d’y croire : la volonté exprimée de vouloir déverrouiller le secteur du logement, son choix pour répondre à la crise que connaît le secteur de simplifier massivement les normes en commençant par la révision des DPE, et la simplification de l’accès à MaPrimeRénov’. Nous constatons que notre Appel de la dernière chance trouve un écho favorable.


La CAPEB souhaite rappeler au Premier ministre qu’il a à sa disposition toutes les propositions qu’elle porte pour construire un plan d’actions à même d’assurer aux TPE le maintien de leur activité, de répondre aux objectifs de la planification écologique, et de prendre en compte la problématique du reste à charge pour les ménages.


Ces propositions ont été élaborées par et pour les TPE elles-mêmes, sans lesquelles il est inenvisageable de concevoir une politique du logement ambitieuse. Nous appelons le Premier ministre à ne pas s’en priver.


En ce qui concerne le GNR, la grogne monte face la profonde injustice ressentie par les entreprises artisanales du bâtiment vis-à-vis de la suppression de la hausse du GNR accordée aux agriculteurs. Nous demandons au Premier ministre de prendre des dispositions pour protéger nos TPE, nous l’avons demandé ce matin à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, nous n’en démordrons pas.

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