Conjoncture : la CAPEB alerte et réclame des mesures urgentes !
I. Un 1er semestre en dessous des espérances …
La baisse d’activité enregistrée au 2ème trimestre impose des mesures urgentes.
L’activité globale de l’artisanat du bâtiment recule de 0,5 %, un retrait largement tiré par l’activité dans le neuf qui continue à plonger (- 1,5 %).
L’activité rénovation est atone (0 %) et le résultat n’est pas plus mauvais grâce aux travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements qui stagnent à 2 % alors qu’ils devraient tirer la croissance vers le haut au regard de l’ampleur des besoins et des dispositifs de soutien à ces marchés.
La tendance à la baisse est bien présente et les hypothèses pour l’ensemble de l’année 2023 sont à – 0,5 %
II. Une situation qui se dégrade …
La CAPEB souligne que, clairement, les mesures de soutien au marché de la rénovation énergétique ne sont pas à la hauteur des enjeux ni adaptées aux ambitions.
La confiance des ménages reste fragile (en lien avec le taux d’épargne) et ne les incite pas à consommer et donc à engager des travaux.
La complexité des dispositifs d’aides aux travaux ne favorise pas l’incitation des ménages à franchir le pas.
Les freins au développement du marché de la rénovation énergétique n’ont pas été levés : les dispositifs sont complexes, sans cohérence, et imposent des contraintes administratives décourageantes pour les entreprises.
Les créations d’entreprises sont en recul et représentent 21 133 au 2ème trimestre 2023 tandis que les défaillances progressent mais ne représentent que 2 744 ce trimestre. Ce sont des niveaux comparables à ceux de l’année 2019.
Dans ce contexte, l’emploi stagne (+ 0,1 %).
Les carnets de commandes sont orientés à la baisse depuis plus d’un an (79 jours en juillet 2023 contre 87 jours en avril 2023 et 103 jours en avril 2022). Les trésoreries peinent à se redresser.
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