Chaudières gaz : une TVA à 20 % plutôt qu'une interdiction ?
Le Président de la CAPEB avait notamment mis en avant les conséquences économiques des chaudières gaz pour privilégier les PAC reviendrait à pénaliser un savoir faire et une fabrication française au profit d’équipements produits en Asie et qu’il faudrait importer, donc avec un bilan carbone très contestable !
Le gouvernement avait alors décidé d’engager une concertation sur le sujet, concertation qui a pris fin ce 28 juillet.
L’argumentation de la CAPEB a été largement partagée par tous les professionnels du gaz qui ont aussitôt milité pour une hybridation des systèmes et pour le développement du gaz vert, puis par les consommateurs, l’UFC-Que Choisir ayant pris une position très ferme à ce sujet
Lors de leur entretien avec le coordinateur de la planification écologique Antoine Peillon, le Président confédéral, et le Secrétaire général qui l’accompagnait à ce rendez-vous, ont bien mesuré que le gouvernement n’irait sans doute pas jusqu’à l’interdiction, et c’est d’ailleurs ce que le quotidien Les Echos a révélé dans la foulée : le gouvernement semblerait s’orienter vers une hausse du taux de TVA sur ces équipements, afin de mettre fin à toute aide aux énergies fossiles, mais sans les interdire.
Si cette orientation était confirmée, nous pourrions nous féliciter d’avoir été entendus car nous éviterions ainsi une interdiction difficile à gérer tant pour les entreprises que pour les particuliers. Une hausse du taux de TVA contribuerait, certes, à renchérir le prix d’une chaudière mais ce coût resterait très en-deça de celui d’une PAC et ces équipements pourraient continuer à être installés, préservant ainsi l’activité et les savoir faire de toute une filière.
Le Président confédéral est intervenu sur France Inter ce vendredi 28 juillet à ce sujet. Réentendre ici son interview.
Le Président des Métiers de la Couverture & Plomberie Chauffage a également réagi à ce sujet dans le Progrès. Lire ici son interview.