"Être co-gérante dans le secteur du bâtiment, c'est une évidence !"
Pourquoi avoir fait le choix de t’engager auprès de la CAPEB ?
Plus forts ensemble, ce n’est pas qu’un slogan, c’est un état d’esprit dans lequel mon mari et moi nous nous retrouvons. On peut assez vite s’isoler quand on dirige une entreprise artisanale, « la tête dans la guidon ». Pas facile de tout gérer, de tout savoir, d’être au top et de le rester.
Depuis que nous avons repris notre entreprise, je n’ai pas manqué d’utiliser les services de la CAPEB puis j’ai suivi la formation de l’école des cadres et là j’ai sauté le pas parce que la CAPEB c’est aussi l’engagement, la solidarité et la défense des entreprises artisanales. Là aussi c’est une évidence.
J’anime ainsi, en binôme avec Pascale Pawlonski, la CDFA 49.
Je représente la CAPEB depuis 3 ans au conseil d’administration du BTP CFA des Pays de la Loire dont je suis actuellement la trésorière, et je suis également vice-présidente du Foyer Darwin (qui accueille les apprentis du BTP CFA 49).
Le + dans ton quotidien ?
Je fais de belles rencontres, j’apprends, je me forme, je sors de mon bureau et surtout de ma zone de confort. C’est très galvanisant
Une difficulté à surmonter lorsqu'on est un femme dans le secteur du bâtiment ?
Sincèrement, je ne me suis jamais posée de question. J’ai grandi dans la cour de l’entreprise de mon père parmi les couvreurs et les étancheurs et à 27 ans, je reprenais avec mon mari l’entreprise de carrelage de mon beau-père. Alors le bâtiment environnement d’hommes, oui sans doute, mais c’est le mien aussi et j’y suis à ma place !
As-tu d'autres formes d'engagement ?
J’ai eu d’autres engagements au sein de l’école des enfants ou dans le milieu associatif mais le seul qui me reste, en dehors de la CAPEB, s’appelle KENTUCKY, une jolie jument de 28 ans, qui m’occupe bien et qui m’apporte l’indispensable déconnexion dont j’ai besoin.