2023-09-04 12:56:33

Auvergne-Rhône-Alpes : Tendance à la stabilité, mais… prudence !

Les résultats de l’étude conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents pour le 2e trimestre 2023 montrent que le marché des entreprises artisanales du bâtiment résiste et réussit à maintenir son niveau d’activité. Des résultats cependant fragiles qui nécessitent un vrai élan collectif pour relancer durablement l’activité des entreprises et relever le défi de la rénovation énergétique et de la décarbonation des bâtiments en France.

Un niveau d’activité qui se maintient pour une majorité d’entreprises

Ce trimestre, le niveau d’activité se stabilise, voire s’améliore pour 62% des entreprises. Cependant, elles sont encore 38% à déclarer des difficultés, soit 2 points de plus qu’au trimestre précédent. C’est notamment le cas des plombiers-chauffagistes, des entreprises de peinture – revêtement, des agenceurs – cuisinistes, des entreprises de plâtrerie et d’isolation, ainsi que des travaux publics, dans les départements de la Savoie, de l’Ain, de l’Ardèche, du Rhône, de la Drôme et de la Haute-Savoie.

La visibilité sur les carnets de commande continue de se rallonger avec 48% des artisans qui ont une visibilité supérieure à 3 mois, soit 4 points de plus par rapport au trimestre précédent.

Des indicateurs financiers stables qui restent fragiles

La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment reste toujours impactée par les prix des matériaux, et les coûts associés des carburants et de l’énergie (particulièrement pour les métiers qui doivent transformer la matière) mais est estimée correcte, voire bonne, pour 69% des chefs d’entreprise (en progression de 4 points par rapport au trimestre précédent). Même constat pour les marges qui se stabilisent à 74% (+9 points) et les chiffres d’affaires à hauteur de 76 % (+4 points).

Des intentions d’embauche toujours importantes

Les besoins et intentions d’embauche des entreprises restent importantes et augmentent même de 8 points avec 48% des chefs d’entreprise qui souhaitent recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) restent la référence pour 81% des chefs d’entreprise. Le manque de main d’œuvre qualifiée se fait cependant toujours cruellement ressentir, ce qui peut expliquer en partie le pourcentage important de 46% des entreprises qui envisagent de recourir à l’apprentissage ce trimestre.